Intervention suite à l'audition du directeur général de BPI-Groupe
Le 20 mai 2013
L’audition de Monsieur Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement (BPI), nous a permis d’en savoir plus sur la doctrine d’investissement de la BPI.
Cette audition, organisée par la Commission des finances sur demande du Parlement, a été dans l’ensemble très satisfaisante. En effet, la doctrine d’investissement nous a été exposée avec beaucoup de clarté.
Toutefois, il est important de souligner que la BPI n’est pas non plus une grande nouveauté extraordinaire puisque certains dispositifs fonctionnaient très bien. On peut citer, à titre d’exemple : Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) ou encore la Banque financement entreprise OSEO.
Néanmoins, l’audition nous a donné des informations quant à la meilleure visibilité de cet outil et l’établissement de moyens supplémentaires.
Toutefois, plusieurs points seront, à l’avenir, à préciser tel que le fonctionnement de l’institution, à savoir plus précisément jusqu’à quel point l’intervention publique peut aller et surtout comment éviter le soutien d’entreprises peu viables.
Enfin, j’ai exprimé des mises en garde concernant l’aspect politique de la BPI. En effet, la vice-présidente, Madame Ségolène Royal, donne l’impression de vouloir politiser l’outil, or celui-ci doit demeurer au service des entreprises et de l’économie, il faut donc éviter qu’il devienne un outil politique.
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