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Vœux : le cap fixé sur la compétitivité pour 2013

Le 14 janvier 2013

Je vous propose de retrouver ci-dessous (ou sur le site du Conseil général d'Eure-et-Loir) mon discours de voeux du 9 janvier dernier:

« Il y a tout juste un an, en m’exprimant devant vous à cette occasion, j'avais parlé de « crise sans précédent ». Mais un an après, je n'avais pas imaginé à quel point la réalité serait aussi grave.

En six mois, le nombre de demandeurs d'emploi dans notre pays a progressé de plus de 220 000, soit le quart de l'augmentation que nous avons connue en cinq ans. Et l'Eure-et-Loir n'échappe pas à cette situation avec plus de 30 000 demandeurs d'emploi à la fin de l’année 2012, soit plus de 15% en un an.

La réalité est telle que la compétitivité de notre pays est devenue le sujet numéro un.

Le rapport Gallois nous a apporté un diagnostic sans complaisance sur la situation de l'industrie française qui a perdu plus de 750 000 emplois en 10 ans. Le décrochage est une réalité terrible. La France est ainsi passée à la 15e place sur 17 dans la zone euro pour la part de son industrie dans la valeur ajoutée. Et si ces chiffres ne parlent pas assez, nous savons malheureusement en Eure-et-Loir, sur le terrain, ce que cette réalité veut dire : Philips, Flextronics, Ethicon... autant de sites industriels exposés à la mondialisation.

À mes yeux, le rapport Gallois a eu un mérite essentiel : celui de faire sauter le tabou de la compétitivité, pas simplement de la compétitivité dite « hors prix » mais également celui de la compétitivité « prix ». C'est-à-dire celle du coût d’un travail trop excessif en France compte tenu des charges sociales.

I - Le débat sur la compétitivité est une invitation à ouvrir les yeux sur la situation de notre pays.

1) N’ayons pas peur de le dire : La France est un pays qui a des atouts formidables. Ses atouts sont des signes d'espoir pour notre économie.

Le premier de ses atouts est évidemment la situation géographique de notre pays, au centre de l'Europe avec sa diversité de paysages, avec ses façades maritimes. Son patrimoine naturel, son patrimoine historique, à l’image de cette magnifique cathédrale, font de la France la première destination touristique mondiale.

Les atouts de la France reposent dans l'importance de son agriculture et dans ses capacités exportatrices et nous le savons sur cette terre qui fut qualifiée de grenier à blé de la France.

Les atouts de la France, ce sont ses leaders mondiaux dans l'industrie de l’aéronautique, du luxe ou encore de la pharmacie et l’Eure-et-Loir exportent ces produits dans le monde entier.

Les atouts de notre pays, ils sont dans la qualité de son administration, dans ses infrastructures de transport, dans le bas coût de l'énergie électrique, ou encore dans son système de santé. Et il est vrai que beaucoup d’étrangers nous envient la qualité d'une organisation, qui est le fruit d’une longue l'histoire et de l'effort de générations qui ont su croire en l'avenir.

2) Mais ces atouts ne doivent pas occulter la vérité sur le décrochage que nous sommes en train de vivre :

Démographiquement, en dépit d'un réel dynamisme, comparée aux autres pays d'Europe, la place de notre pays dans le monde se minimise. Avec 20 millions d'habitants en plus chaque année, l’Inde, c'est l’équivalent d’une France de plus tous les trois ans.

Malgré la part considérable que nous consacrons à l'éducation, premier budget de la Nation, des dizaines de milliers d'élèves sortent sans diplôme du système scolaire et la place de la France dans les classements internationaux sur l'éducation recule.

Malgré des années et des années de politiques consacrées à la lutte contre le chômage, celui-ci reste durablement élevé et, pire, s’aggrave.En dépit des moyens considérables consacrés à la protection sociale, dans le domaine des retraites, dans le domaine de la santé, notre système ne peut plus se financer. Le Conseil général le sait, lui qui finance l’APA ou le RSA.

3) Ce constat, cette réalité peut-elle nous amener à constater que, dans une Europe qui vieillit, la France est condamnée au déclin ?

Je ne le crois pas.

Le rapport Gallois souligne que notre pays pourrait regagner en compétitivité dès lors qu'il savait combattre certaines rigidités.

Oui, il nous faut combattre des rigidités qui nuisent à la compétitivité.

Rigidités dans le coût du travail excessif compte tenu des charges sociales.

Rigidités dans le temps de travail. Si nous avons une bonne productivité de la main d’œuvre, la France a malheureusement un temps de travail hebdomadaire mais aussi tout au long de la vie parmi les plus bas du monde. Avec une entrée dans la vie active en moyenne à 23 ans et une sortie à 58 ans, nous ne pouvons pas être compétitifs dans un monde ouvert.

Rigidités dans le poids excessif du secteur public, comparé à nos voisins. Rigidités dans les rapports sociaux où les conflits priment sur le dialogue social.

Rigidités dans notre fiscalité inadaptée, qui fait fuir des milliers d’entrepreneurs, ce qui est moins médiatique mais plus grave que pour quelques acteurs.

Je crois qu’il y a une vraie urgence à combattre ces rigidités et que la compétitivité doit être l'urgence absolue, car c’est la clé de la lutte contre le chômage.

Certes, le gouvernement a ouvert la bataille pour l'emploi.

Compte tenu de la gravité de la situation, le Conseil général, à son niveau, prendra sa part sans tabou, en collectivité responsable à cette bataille. C'est la raison pour laquelle nous proposerons au Conseil Régional de signer une convention s’engageant sur de la formation locale dans des secteurs en tension.

Nous favoriserons également le recrutement d’une centaine d’emplois d'avenir dans les maisons de retraite et les établissements médicaux sociaux de notre département où les besoins sont importants, les difficultés de recrutement réelles et les départs à la retraite connus.

Ce sont là 2 des 13 mesures que nous mettrons en œuvre cette année, dans le cadre de notre plan eurélien pour les entreprises, les territoires et l’emploi, dont je vous invite à prendre le résumé en sortant de cette soirée.

Mais nous savons bien que si l'on veut s'engager réellement dans la bataille pour l’emploi, ce n'est pas simplement par des politiques de traitement social du chômage que nous réussirons.

4) Il faudra bien accepter de considérer la compétitivité comme la priorité, comme l’urgence absolue

Pour moi, l'urgence n'est pas de légiférer sur des questions de société liée au mariage pour tous ou à la fin de vie. L’urgence n’est pas dans la limitation du cumul des mandats, dans le droit de vote des étrangers ou dans la réforme précipitée des modes de scrutin.

L’urgence n’est pas débattre de sujets qui divisent la société au moment où nous avons besoin de la mobilisation de tous autour des questions d’emplois.

L'urgence c’est de savoir si notre pays est condamné au déclin ou s'il est capable d'agir pour la compétitivité.

L'urgence est de répondre à ces jeunes, que nous rencontrons dans nos mairies ou nos permanences, qui sortent du système scolaire sans espoir de premier emploi.

L’urgence, c’est de répondre à ces familles, que nous connaissons, qui sont touchées par le chômage.

L’urgence, c’est de répondre aux entreprises, que nous visitons, qui n’arrivent pas à exporter car leur coût de revient est trop élevé.

Bref, l’urgence, c’est de considérer que notre pays a un problème de compétitivité et que toutes les politiques publiques doivent agir pour la compétitivité de la France.

II - Ce regard lucide sur la France, nous devons également l'avoir sur l'Eure-et-Loir

L'Eure-et-Loir, que j'oserais qualifier ce soir de France en modèle réduit avec la diversité de ses territoires.

1) L’Eure et loir, ce sont des atouts.

Atouts dus à la proximité de l’Ile de France et à sa desserte grâce à son réseau routier, autoroutier, ferroviaire et bientôt numérique de premier ordre, même si nous devons encore batailler pour obtenir la desserte TGV, ou faire aboutir sans délai l’A154, qui doit mieux nous connecter au reste de la région Centre.

Les atouts de notre département, ils sont dans la force de son agriculture et la performance de ses agriculteurs ou encore dans la diversité de son industrie et son organisation en réseau, véritable arme anti délocalisation.

Malgré la désindustrialisation, je suis frappé en visitant les entreprises d’Eure-et-Loir, de rencontrer des leaders. Parfois, ce sont des marques connues mondialement, je pense aux parfums, aux cosmétiques, à la pharmacie. Parfois ce sont de modestes PME qui ont su, à force d'innovation et d'efforts, être reconnues.

A Chartres, c’est une entreprise qui est leader dans les produits du bâtiment. Dans le Drouais, c’est une PME qui est le numéro un français de la fabrication de DVD. Dans le Perche, c'est une PME qui exporte ses produits pour la cosmétique dans le monde entier. Dans la Beauce, c’est une autre PME qui fabrique toutes les bornes de commande pour une grande enseigne de la restauration rapide. Sur les franges franciliennes, c’est une entreprise qui exporte des connectiques automobiles dans le monde entier.

L’Eure-et-Loir, ce sont des entreprises qui se battent au quotidien, qui innovent, mais qui se heurtent très souvent, voire systématiquement, au manque de main-d’œuvre qualifiée, ce qui pose la question de l'adaptation de l'offre de formation aux réalités du travail.

L'Eure-et-Loir ce sont des atouts formidables dans le domaine du tourisme grâce à son environnement, grâce à la richesse de son patrimoine architectural et historique depuis la cathédrale de Chartres en passant par les châteaux royaux de Maintenon ou d’Anet et en empruntant nos routes tranquilles vers les petites églises de nos campagnes. Tout cela à moins d’une heure de Paris.

Mais c’est aussi un potentiel de développement, tant il manque encore de grands équipements d’accueil et de loisirs qui ferait de notre département un territoire touristique à proximité de l’Ile de France.

Voilà la réalité de notre département.

A l’image de notre pays, l’Eure et Loir, ce petit morceau de France, ce sont des atouts extraordinaires mais aussi des rigidités, qui ne doivent pas devenir pas des fatalités.

2) Pour cela, chacun, à son niveau, doit prendre part au combat pour la compétitivité de nos territoires.

Prendre part à ce combat pour la compétitivité, c’est d’abord agir en collectivité responsable de ses choix.

Le Conseil général y contribue puisque le budget que nous avons adopté avant Noël se caractérise par des actions fortes en faveur de la compétitivité. Du côté des recettes, et malgré la baisse annoncée des dotations de l’Etat, nous continuerons, comme les années précédentes, à ne pas augmenter pas les taux d’imposition en 2013, afin de conserver le pouvoir d'achat des ménages et la capacité d’investissement des entreprises.

Du côté des dépenses, grâce à une très forte maîtrise de nos moyens de fonctionnement et malgré une augmentation des allocations de solidarité, nous conserverons un haut niveau d'investissement, ce qui favorisera la commande publique pour les entreprises et ce qui constituera un facteur de préparation pour l'avenir.

Réduire nos charges de fonctionnement, pour conserver notre volume d’investissement sans augmenter l’impôt

local : c’est la feuille de route du Conseil général.

De même, le SDIS participe à cet effort, en ayant adopté un budget qui se traduira par la non augmentation du contingent incendie en 2013.

Prendre part à ce combat pour la compétitivité, c'est aussi accepter de travailler autrement, de manière décloisonnée.

Cela passe par des coopérations, des mutualisations, peut-être inhabituelles mais novatrices avec l'État, avec la Région, avec les départements voisins, les communautés, avec les communes et le département. Coopérations, mutualisation de moyens afin de diminuer le coût du service public, rationalisation afin d'éviter les doublons entre collectivités.

Ce combat pour la compétitivité de l'Eure-et-Loir nous imposera sans doute de réfléchir aux compétences de chacun dans une réorganisation territoriale contractuelle.

Par exemple comment faire en sorte que la formation professionnelle soit enfin adaptée aux besoins des entreprises afin d'éviter que d'un côté des milliers de jeunes se retrouvent chaque année sans emploi alors que de l'autre des entreprises cherchent du personnel qualifié ?

De même, nous aurons à réfléchir à l'accès à l'enseignement supérieur en Eure-et-Loir afin de prendre en compte les difficultés d'accès aux universités d'Orléans et de Tours alors que nous sommes situés à proximité immédiate de l’Ile de France avec un pôle universitaire eurélien qui mériterait d'être développé.

Prendre part à ce combat pour la compétitivité, c'est pour nos collectivités, et surtout pour leurs élus, accepter de ne plus s’opposer les uns aux autres.

Heureusement, grâce à l'achèvement de l'intercommunalité, la question de la coopération entre collectivités devient une réalité. Il ne faut pas voir dans ce développement intercommunal un danger ou pour certains un risque de disparaître et pour d'autres une chance d'absorber les autres car, en réalité, nos destins sont liés.

Si le Conseil général a décidé de s'engager fortement aux côtés des agglomérations pour les pôles gares de Chartres et de Dreux, c'est bien sûr dans l'intérêt de ces deux agglomérations, structurantes pour notre département, mais aussi dans l'intérêt de tout l'Eure-et-Loir. Si, grâce aux gares, nous avons une bonne irrigation du territoire, notamment avec les connexions de qualité au réseau Transbeauce, ce sera un atout formidable pour l'ensemble de notre département.

De même, si tel grand équipement sportif, culturel, touristique se développe, ce sera un atout pour tout le territoire. Ici même, en marge du développement du pôle gare, ce sont de nouveaux équipements qui s’imaginent. Et le Conseil général y prendra toute sa part, avec notamment la réflexion engagée sur l’émergence sur l’Esplanade où nous nous trouvons, d’un nouvel éco-quartier, réunissant en un lieu renouvelé des services aujourd’hui éclatés...

Faut-il se convaincre de l’intérêt de tels projets ? Regardez comment le département de la Vendée a su se développer autour du Puy-du-Fou ou comment l'image de certains territoires a été améliorée par la présence de tel ou tel équipement culturel, qu’il s’agisse de Metz ou de Lens...

Cessons donc d'opposer les collectivités les unes aux autres car, ce qui est bon pour un territoire sera un atout pour ses voisins. En revanche, si un territoire souffre, ce sont les marges de manœuvre de l'ensemble du département qui en sont réduites. Voilà la réalité que nous vivons d'ores et déjà.

Prendre part au combat pour la compétitivité de l'Eure-et-Loir, c’est enfin accepter de travailler plus vite ou, du moins, de considérer que nous n'avons pas le temps pour nous.

Il faudra bien regarder la réalité en face en matière de délais pour les projets publics. Je pense aux délais liés à la loi sur l'eau, aux enquêtes publiques, à l'archéologie préventive.

Je ne reprendrai pas mon refrain sur ce sujet si essentiel de la simplification des normes si ce n’est pour me réjouir, d’une part, des avancées grâce notamment à la loi Doligé adopté par le Sénat et que pour réaffirmer d’autre part une conviction : Agir pour la compétitivité, c’est agir sans tarder !

C'est pourquoi le Conseil général s'engagera sans délai à vos côtés dès le début de cette année 2013 à travers les nouveaux contrats de coopération intercommunaux qui agiront prioritairement pour le développement économique et pour le déploiement du très haut débit. Vos territoires disposeront ainsi de moyens immédiats pour investir en l’avenir. La nouvelle génération de contrats intercommunaux, c’est en plus de l’aide aux communes de 9 millions

d’euros par an, un effort de 20% supplémentaire par rapport aux contrats précédents pour investir.

Travailler autrement ensemble ? Pouvons-nous agir ainsi ? Est-ce réaliste ?

Oui, j'ai confiance dans notre capacité à nous battre car, par le passé, peut-être avant les autres, notre département a su imaginer.

Bien avant que l'on parle de pôle de compétitivité, le conseil général et le CODEL ont su il y a plus de 15 ans créer la Cosmetic Valley, ou plus récemment Polepharma, lieux où les industriels, les collectivités, la recherche ont appris à travailler ensemble. Aujourd'hui c'est une réalité extraordinaire visible dans un monde en compétitivité.

En 2012, l’Eure-et-Loir a su vaincre ses rigidités lorsque la quasi-totalité des collectivités euréliennes et limitrophes, les chambres consulaires, les différents acteurs ont su se prononcer pour un tracé de la 154 qui vient d’être retenu par l’Etat.

En 2012, l’Eure-et-Loir a su s’affranchir des contraintes de délais, lorsque nous avons, par notre détermination, pu ouvrir à Crucey l’un des plus grands parcs photovoltaïques d’Europe, ce désormais célèbre et exemplaire « chantier de l’exploit » !

En 2012, nous avons su inventer de nouvelles solutions concrètes, locales en ouvrant le 20ème Cyber emploi ou en organisant de nouveaux forums Boostemploi, dont les employeurs comme les demandeurs d’emploi saluent la simplicité et l’efficacité...

Je vois dans ces exemples une réelle capacité à vaincre des rigidités et à dépasser ses limites. J’y vois des signes d’espoir pour nos combats de 2013.

Mesdames et Messieurs, Chers amis, avant de conclure, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle c'est que nous avons échappé fin 2012 à la fin du monde, ce qui va nous donner le plaisir de nous retrouver dans quelques instants autour d'un verre.

La mauvaise nouvelle, c'est que nous n'échapperons pas en 2013 à la fin d'un monde. Du moins, d'un monde pour les collectivités ou l'État nous assurait des ressources qui y progressaient chaque année au moins au rythme de l'inflation.

Vous le savez, les concours financiers de l'État aux collectivités seront très fortement impactés par la réduction de la dépense publique et ce ne sera pas sans conséquence sur notre capacité à agir ainsi que sur les choix courageux que nous aurons à faire.

La conclusion que j'en tire est que, plus que jamais, nous devons compter que sur nous-mêmes.

La question de la compétitivité qui se pose à la France au niveau international se pose également pour l'Eure-et- Loir vis-à-vis de son environnement.

Soyons donc capables de prendre notre destin en main, soyons capables d'agir ensemble. C'est le défi qui s'ouvre à nous. C’est pour cela qu’en 2013, notre tempérament eurélien devra faire une fois de plus la différence. L’Eure-et-Loir compte sur nous tous. Très bonne année 2013.

*seul le prononcé fait foi

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