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Revue de presse : « Déficits, le Sénat relativise les progrès de la France » (LesEchos.fr)

Le 26 avril 2016

Les sénateurs pointent les faibles efforts structurels pour réduire le déficit.La dépense publique a été bien mieux maîtrisée chez nos voisins européens.

Les sénateurs pointent les faibles efforts structurels pour réduire le déficit.La dépense publique a été bien mieux maîtrisée chez nos voisins européens.

Pour relativiser la maîtrise des déficits dont se félicite le gouvernement, rien de tel qu’une comparaison européenne. C’est ce qu’a fait la commission des finances du Sénat, dans son rapport publié mardi sur le programme de stabilité. Son rapporteur Républicains, Albéric de Montgolfier, a notamment pointé la faiblesse des efforts structurels pour réduire les déficits, comparé à nos voisins. Alors que la France s’était engagée auprès de Bruxelles à réaliser un effort de 0,5 point du PIB en 2015 et 0,8 point en 2016, celui-ci ne se montera finalement qu’à 0,4 point ces deux années. Ce qui place la France parmi les moins bons élèves au niveau européen, du moins chez ceux qui font l’objet d’une procédure de déficit excessif.

« Il apparaît qu’entre 2011 et 2015, la France a amélioré son solde structurel de 3,1 point de PIB, contre 6,2 points pour l’Irlande, 5,6 points pour le Portugal, et 4,5 points pour l’Espagne », souligne ce rapport. Le Royaume-Uni a effectué un effort équivalent à celui de la France, tandis que la Slovénie se place légèrement en-dessous. Face à ces critiques récurrentes, le gouvernement français justifie généralement sa politique économique par la nécessité de ne pas « casser » la reprise, sous peine de se retrouver dans une situation à l’espagnole avec un chômage endémique.

Maîtrise des dépenses
L’autre point qui fâche est celui de la maîtrise des dépenses . Certes, la dépenses publique a baissé en 2015, passant de 56,1 % à 55,3 % du PIB. Mais ce mouvement a été engagé depuis plusieurs années par nos partenaires européens. « La France est le seul pays en déficit excessif à faire apparaître, au cours de la période 2011-2015, une progression de la part des dépenses publiques dans le PIB », relève Albéric de Montgolfier.

Dans le même temps, les recettes publiques ont progressé de 2,7 points. Le Sénateur en déduit donc que « la France est le pays qui a le plus fait reposer la consolidation de ses finances publiques sur l’augmentation des prélèvements obligatoires et le moins sollicité la dépense publique à cette fin ». Et lorsque la France parvient à réaliser des économies, elle utilise le plus souvent la technique du « rabot », plutôt que de réaliser des réformes de structure , critique le rapporteur. Entre 2011 et 2015, seules les dépenses d’investissement ont affiché une forte baisse (-15 %). Les prestations sociales ont grimpé de 4 %. Les achats et la masse salariale ont été maîtrisée mais ceci pourrait être remis en cause par le dégel du point d’indice des fonctionnaires, auquel il faudra ajouter toutes les nouvelles dépenses annoncées depuis le début de l’année .

Dette publique
Ce rapport relativise enfin la stabilisation de notre dette publique. Dans le programme de stabilité, Bercy affiche pour la première fois une baisse de la trajectoire de la dette publique . Celle-ci devrait, selon ces nouvelles prévisions, éviter de toucher la barre des 100 % grâce notamment à la faiblesse des taux d’emprunt qui réduisent la charge de la dette. Cependant, « la France figure parmi les seuls pays de la zone euro dont le poids de la dette publique dans la richesse nationale n’a pas diminué en 2015, à l’instar de l’Italie, de la Finlande, de Chypre, ou encore de la Slovénie », nuance le rapport du Sénat.

Ingrid Feuerstein
Source : http://www.lesechos.fr

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