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Revue de presse "Comment le gouvernement compte attirer les traders de la City en France" (Le Figaro)

Le 07 juillet 2017

Le premier ministre a présenté ce vendredi un ensemble de mesures destinées à renforcer l'attractivité de la place financière de Paris. Parmi les réformes évoquées, la baisse de la taxation des gros salaires du secteur financier.

 

La France arrivera-t-elle à profiter des opportunitées offertes par le Brexit pour s'imposer comme nouvelle capitale financière européenne? C'est en tout cas le nouveau défi que se sont lancé ce vendredi Édouard Philippe et son gouvernement. Le premier ministre a présenté dans la matinée de nouvelles mesures destinées à renforcer l'attractivité de la place financière de Paris pour les grands groupes internationaux, et notamment les financiers anglais. Etaient également présentes à ses côtés la maire de Paris, Anne Hidalgo, et la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Ces mesures piochent essentiellement dans des propositions de l'organisme de promotion de la place de Paris, Paris Europlace, mais aussi dans celles formulées le mois dernier par un rapport sénatorial réalisé par le sénateur LR Albéric de Montgolfier.

 

Favoriser l'installation des traders en France

Au programme, l'abrogation de l'extension de la taxe sur les transactions financières, qui devait pourtant entrer en vigueur en 2018. En outre, la tranche supérieure de la «taxe sur les salaires», pesant notamment sur les gros salaires du secteur financier, sera supprimée. Le gouvernement s'apprête également à rendre moins coûteux le licenciement d'un trader, en excluant les revenus «bonus» du calcul de leurs indemnités. Outre ces réformes fiscales, le premier ministre a évoqué ce matin des mesures destinées à favoriser la scolarisation des enfants des cadres étrangers venant s'installer en France, avec l'ouverture de trois lycées internationaux supplémentaires d'ici 2022.

Les entreprises de la City devraient également bénéficier de nouveaux avantages destinés à déplacer leurs locaux à Paris. Le gouvernement s'engage à ne plus procéder à des surtranspositions de règles européennes et à examiner, pour les textes déjà transposés, des surrèglementations qui ne semblent pas justifiées pour les modifier ou les supprimer. Une manière de remédier à l'extrême complexité du droit bancaire et financier français. Une consultation publique sera également lancée pour nourrir un projet de loi de simplification du droit financier et du droit des sociétés. Edouard Philippe envisage finalement de créer des chambres commerciales internationales spécialisées dans ces contentieux à haute technicité juridique.

 

Malgré ces annonces, la bataille est loin d'être gagnée pour Paris. La capitale accuse actuellement un vrai retard sur ses concurrents européens. Ainsi, la banque JPMorgan Chase, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni et prévoit d'en transférer 4000 vers l'UE, a choisi Dublin, Francfort et Luxembourg. L'exécutif socialiste avait déjà pris des mesures pour renforcer l'attractivité de la capitale lors du précédent quinquennat, notamment de pour faciliter le retour des expatriés, et une baisse progressive du taux d'impôt sur les sociétés. Mais ces mesures sont «insuffisantes», selon le rapport d'Albéric de Montgolfier, qui pointait l'impact négatif de la taxe sur les transactions financières et le maintien de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), qui devait initialement être supprimée par l'exécutif Hollande. Le rapport sénatorial suggérait également une baisse de la taxation des stock-options en France. Le précédent gouvernement avait pris de mesures pour faciliter le retour des expatriés, avait confirmé le chantier du «CDG Express» pour desservir par voie ferroviaire l'aéroport international de Roissy, et engagé une baisse progressive du taux d'impôt sur les sociétés.

 

Elena Scappaticci

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